Transat, Antilles, par Juliette

La grande traversée...

Je n’ai rien de spécial à dire sur ce sujet… Enfin… Bon, d’accord, on a traversé l’Atlantique entière…et alors ?! Non, je rigole…C’EST FANTASTIQUE ! Les premiers jours n’étaient pas faciles-faciles, mais après, aucun problème, Akuna matata ! Sans compter la compagnie des dauphins, deux fois de suite, qui n’a pas manqué d’exciter une bonne partie de la famille…

La pêche…la fameuse pêche

Nous sommes partis bredouille du Cap-Vert, et arrivés bredouille à Barbados ! Incroyable ! Comment est-ce qu’on aurait pu ne PAS pêcher ? Hein ?!... Ne me demandez pas pourquoi…je ne sais pas.

On s’est fait bouffé deux fois la ligne, plus question de se laisser faire, non, je vous jure ! Maintenant, c’est marteau, fusil et compagine ! =D Malheureusement, nous n’avons pas eut l’occasion de sortir notre Beuchat ou encore notre Smith & Wesson…

La seule excuse valable que Papa et Bruno aient trouvé c’est… :

« Bah, on allait beaucoup trop vite pour la coryphène ! » Et ils ont bien insisté sur le « beaucoup »…

Frimeurs…

Barbados

Bamos a la playa !

La seule chose qui était vraiment bien à La Barbade, c’était la plage…L’eau turquoise, les poissons transparents, le calme complet (mis à part les bandes de touristes qui débarquent en vedette ou autres caravanes marines…) …le rêve ! Tout ce qui pourrait vous rendre jaloux ! =D

Enfin, n’oublions pas que, sur un bateau, on bosse beaucoup plus que sur un bateau, à oui, ça c’est sur ! Ne vous imaginez pas qu’on se la coule douce ! Il y a tellement de choses à faire sur un bateau !

Enfin, j’en étais à la plage ! A part ça, il n’y a pas grand-chose qui nous a plu sur Barbados… Le quartier noir est plutôt sympa, surtout avec l’effervescence de Noël…

Noël !

C’est Noël, c’est Noël ! Sortez le p’tit Jésus ! Au menu du réveillon :

Pique-nique sur la plage avec nos amis. Rillettes de coryphène pêchée pendant la transat…-c’est pas la notre, bien sûr !- ... (Et il paraît qu’ils avaient tellement pêché qu’ils étaient obligés d’en rejeter à la mer ! Ca nous dégoute !) L’incontournable foie-gras –quand-même !-, macédoine… Que de la belle cuisine !

Le lendemain, nous –enfin,… « nous », les enfants !- étions levez à 6 heures du mat’, les cheveux ébouriffés et les yeux encore gonflés. On s’est tout de suite jeté sur les cadeaux :

Deux pour Colin, deux pour Jeanne, et pour moi…une petite enveloppe bleue ! Bilan :

-deux boîtes de Lego Star Wars pour Colin,

-deux boîtes de Playmobil pour Jeanne,

-…un Ipod pour moi ! (il est sur papier pour l’instant…)

Les Antilles

Bequia

Nous rejoignons Bruno et toute sa belle famille qui nous attendent à Bequia, pour une semaine de nav’ ensemble… Nous faisons notre entrée dans la baie de Bequia. Nous sommes sidérés… Un nombre incalculables de bateaux de loc’ sont tous agglutinés au même endroit ! Mais quels cloches…

Nous débarquons à Bequia pour fêter nos retrouvailles à la table d’un bon resto…

Des milliers de petites baraques-restaurants bordent la plage,…nos avons du choix ! Elles sont toutes peintes de couleurs différentes, ce qui produit un des plus bel effet…

Nous descendons ensuite sur la petite plage, juste en face de notre mouillage. Manon, Paul, Colin, Jeanne et moi sautons dans l’eau. J’enfile mon masque, car j’ai repéré de magnifiques coquillages. En effet, je reviens plus tard avec les mains remplies de coquillages de toutes sortes : des petits, des fins, des gros, des rouges, des roses, des verts, des blancs… Merveilleux ! Des milliers d’idées me viennent… Qu’est-ce que je pourrais bien faire avec ?!

Tobago Cays

Ca y est, on est au Tobago ! Ca n’a pas beaucoup changé…mis à part la zone qui a été introduite pour les tortues, rien de nouveau…du vent, des bateaux et des poissons ! Papa nous emmène à la plage voir les tortues, et passe chez Windhover, le Léopard Moorings de Bruno, pour prendre Pascale, Paul et Manon. Nous enfilons nos palmes, masques, tubas…OK ! Une dizaines de mètres plus loin, j’aperçois nos premières tortues. Colin gesticule dans tout les sens. Leur nage lente et majestueuse nous laisse sans voix…Elles sont magnifiques. Nous restons quelques minutes en compagnies de ces belles créatures, puis nous faisons demi-tour. Au passage, nous croisons des espèces de poissons-poules, d’où leur nom Poules d’eau. Les plus petits, ceux qui bordent le rivage, vous entourent et ne vous lâchent plus ! Ils vous suivent partout ! Je m’amuse quelques minutes avec ces poissons-pots de colle, puis je sors de l’eau. J’ai eu mon compte de poissons pour aujourd’hui.

Le lendemain, papa nous emmène à la barrière de corail. Nous sautons de l’annexe, amarrée à une petite bouée orange. Nous nous approchons des récifs, et là…c’est l’éblouissement total. Des poissons de milles et une couleurs nagent tranquillement, sans nous prêter aucune attention –il faut dire qu’ils ont l’habitude, eux !-… Un énorme banc de chirurgien bleu outremer nous dépasse. On s’en met plein les yeux. J’aperçois soudain mon poisson préféré : le poisson-perroquet. Je les adore. Bleus, verts, jaunes ou oranges, ils n’ont pas finis de m’épater. Leur nage amusante, leur curiosité et leurs couleurs si bien assorties me laissent sans voix. Un peu plus loin, un mérou tacheté rouge et marron rentre dans son trou. Sa nage lente et son caractère docile est un atout pour le plongeur qui souhaite l’approcher.

Papa nous fais signe de remonter. Et Jeanne s’écrie :

-Une murène, je crois que j’ai vu une murène !

-De quelle couleur ? Pas verte ?! questionne papa. –Car il faut savoir que les vertes sont les plus dangereuses-.

-Non, je ne crois pas. Marron et blanche !

On replonge. Je ne vois rien. Nous continuons notre chemin. Quelques coups de palmes plus loin, papa nous propose de nous reposer. C’est vrai que le courant est fort, et il vaut mieux avoir de bonnes petites jambes pour nager sans problème. Nous nous posons. Nous avons pieds : moins d’un mètre cinquante de profondeur. Nous parlons de tout les poissons que nous avons aperçus. Moi, je m’amuse à observer les poissons qui viennent manger ce que nous soulevons avec nos palmes. Ils sont tous bleus. Un éclair jaune attire mon regard. Un poisson perroquet ! Il s’approche de nous et s’apprête à manger. Je savoure ce spectacle magnifique. Puis nous repartons. Je relève la tête. Surprise ! UN REQUIN !

A environ 5 mètres de moi. Je relève la tête, préviens papa qui roule des yeux gros comme ça et Jeanne qui s’affole demande :

-On peut rentrer à la maison ?!

Moi, je suis juste assez surprise. Je replonge : il a disparu. A mon avis il a eu plus peur que nous !

C’était un petit requin de récif, à pointes noires apparemment –j’ai vérifié dans le livre « Guide des poissons des récifs coralliens »-. Il n’était pas très grand, à peu-près ma taille, un peu plus peut-être…

Nous rentrons en toute hâte, au grand soulagement de Jeanne. Eh ben ! Quelle aventure… !