Teoula, voyage en famille autour de l'Atlantique

Les Grenadines

28/01/2009 05:45

Nous ferons une traversée pratiquement sans vent, au moteur. Nous n’avions jamais connu cela depuis notre départ de France. Ce n’est pas très agréable, mais cela permet de dormir tranquillement, aucune manœuvre de voile, et d’avoir de l’électricité à profusion.

 

Eh oui, encore une différence avec les terriens. Quand vous voulez allumer une lampe, vous ne réfléchissez pas et l’allumez. Quand vous voulez faire marcher un ordinateur, une télévision et un frigo en même temps…vous les allumez tous en même temps, tout simplement. Le seul juge de paix sera la facture d’électricité plus ou moins lourde.

A bord de Teoula, comme bon nombre de bateaux, nous gérons notre énergie. Nous la stockons la journée dans nos batteries grâce à nos panneaux solaires. Ceux-ci nous fournissent plus d’électricité que nous en consommons la journée, et rechargent nos batteries en même temps. La nuit, nous veillons à ne pas consommer plus que ce que nos batteries nous autorisent. Sinon, nous devons faire marcher les moteurs pour nous alimenter. Et quand nous naviguons au moteur, c’est à nouveau le luxe de la profusion d’électricité….comme à la maison.

Bon exercice pour les enfants que de participer à la gestion de l’énergie à bord, tout comme la gestion de l’eau à bord. C’est très formateur.

 

Nous arrivons vers 15 heures, à Port Elizabeth sur l’île de Bequia, un des ports d’entrée des grenadines, peut être le plus accueillant. La baie est large, bien protégée des vents et de la houle, les places sont nombreuses, soit sur des bouées, soit au mouillage. Aujourd’hui, 31 décembre, la baie déborde de bateaux, venus passer le réveillon du nouvel an ici, profitant de nombreux bars et restaurants. Il y aura même un feu d’artifice pour le plus grand bonheur des petits et des grands.

 

Nous rejoignons Bruno et sa famille, qui nous attendent sur leur grand catamaran qu’ils ont loué pour 10 jours. Nous avons prévu de passer ces 10 jours ensemble, en naviguant de concert.

 

Après nos retrouvailles, nous descendons à terre, pour faire nos formalités d’entrée aux Grenadines et trouver, en bons français que nous sommes, un bon restaurant pour le réveillon.

Les autorités sont ici très aimables et efficaces. Les formalités sont faites rapidement. Je ressors avec notre permis de navigation pour un mois, et retrouve la compagnie dans sa chasse à la bonne adresse. Après quelques visites, nous réservons au Portofino.. Nos femmes ont craqué pour la belle terrasse qui donne directement sur la baie, le décor tout en blanc, le cadre soigné et design….Trop beau pour être honnête…Nous aurions dû nous méfier.

 

Nous le vérifions le soir même. Après deux heures d’attente, nos plats arrivent…froids…Les entrées ont été oubliées. Les enfants se sont endormis à table. Les accompagnements ne sont pas ceux commandés…La serveuse est tellement gênée…qu’elle pique un fou rire…nerveux…elle ne sait plus quoi dire.

Bref, nous sommes tombés dans un piège à touristes. Nous demandons à parler à la direction. Nous voyons un grand gars arriver, genre videur de boite, aimable comme une porte cochère, et qui refuse de reconnaître ses torts. Le ton monte. Nous lui proposons de revoir son addition à la baisse…il s’énerve, nous menace d’appeler la police. Nous en venons presque aux mains. Finalement, il révise son addition…Ce connard a failli nous gâcher la soirée. Demain je déposerai plainte à l’office du tourisme…pour m’apercevoir que je ne suis pas le premier…cela ne m’étonne pas. Qu’il ferme rapidement !!!

Heureusement la soirée continue. Après le feu d’artifice, nous déambulons dans la ville. La musique a envahi les rues. Tout le monde est dehors. Les locaux et les touristes se mélangent. Tout le monde danse. Nous passons devant un orchestre de steel-band. Les musiciens tout d’argent et de noir vêtus sont déchaînés, le rythme endiablé. Au milieu d’eux, un petit garçon de 8/10 ans joue du steel-band très à l’aise. Il est très doué, et semble déjà être dans son élément. De l’autre coté de la baie, une énorme sono crache du reggae à coups de centaines de décibels. Toute cette partie de la ville vibre littéralement. On sent la musique autant qu’on l’entend. Mais les enfants sont fatigués et nous rentrons tous nous coucher.

 

Ce matin, journée CNED, puis plage et jeux avec Paul et Manon. Nous resterons encore deux jours à Bequia, et découvrirons plusieurs bonnes adresses : Lina’s, petite boutique tenue par une dame qui fait aussi de délicieux pains, cookies et cakes à la banane. Nous y reviendrons plusieurs fois. De l’autre coté de la baie, nous dînerons au Coco’s, un excellent restaurant qui nous régale de cuisine locale. Tout est bon, le lambi au curry, la langouste, le poisson grillé, les desserts…un vrai régal, sans compter la bonne humeur de la serveuse, et le très bon petit orchestre. Nous reviendrons sur le chemin du retour.

 

Enfin, nous partons vers Mayreau, qui n’est qu’à deux heures de navigation de Bequia. Les îles sont si proches les unes des autres que les navigations se font généralement dans la journée. Le vent toujours dans le même sens, la météo stable, rendant les navigations faciles et sans mauvaise surprise. C’est d’une facilité déconcertante…au point de nous faire prendre de mauvaises habitudes et de nous faire perdre notre méfiance.

 

Direction Salt Whistle Bay. Nous sommes déjà venus plusieurs fois, lors de voyages précédents, et nous aimons bien cette petite baie paradisiaque, bordée d’une plage de sable et de cocotiers, sans houle ni vagues. Les enfants se régalent à chaque fois. Ce sera encore le cas cette fois ci. Les enfants s’amusent sur la plage, ouvrent des noix de cocos. Notre petit paradis tiendra encore une fois ses promesses.

Après la baignade, nous partons visiter le village avec les enfants, qui ont transformé cette visite en une chasse à la glace. Promis, s’ils montent au sommet de l’île, nous démarrerons la chasse à la glace. Avec cette carotte, les enfants grimpent la route, pourtant très abrupte, en courant. La pente de la route est incroyablement forte. Même à pied, il est difficile de monter. Finalement, nous arrivons au sommet de l’île, et au village qui est installé sur l’autre versant. C’est un petit village calme et tranquille, avec deux ou trois petites échoppes, trois bars, et une cinquantaine de maisons. La ballade est très agréable. Tout le monde se salue et se dit bonjour…Nous nous lançons dans notre chasse à la glace. 1er bar, chou blanc, second bar, idem. En descendant la rue principale, un jardin avec sa petite piscine et son bar nous tend les bras. Nous tentons notre chance…bingo… Les enfants auront leur boule de glace. Nous en profitons pour prendre un verre et découvrir cet endroit : « Dennis’s Hideaway » : une maison d’hôte, un restaurant, un bar, une piscine, un jardin tranquille. Nous sommes bien. Nous en profitons, en nous promettant de revenir une autre fois.

Ce soir, Lennie, un jeune de Mayreau, nous a organisé un barbecue sur la plage. Au menu : langoustes pour les adultes, poulet pour les enfants. Tout est prévu, même le petit groupe électrogène pour éclairer les tables. Les grands comme les petits se régalent !!!

 

Aujourd’hui, au programme, Punaise et Morpion, deux minuscules petites îles au milieu de la mer. Punaise et Morpion…tout un programme. Nous descendons rapidement de Mayreau, longeons Palm Island et arrivons à la passe entre Morpion et Punaise. Virage en frein à main derrière Morpion, un jet d’ancre, et nous voilà prêt à découvrir Morpion. Les grands iront à la nage, les petits en annexe.

Morpion, la plus grande des deux îles a pour seul relief, une plage de sable et un parasol en bois et feuilles de palmier défraichit par le vent et le soleil. Les enfants adorent généralement cette île. Elle est à leur taille : ils peuvent en faire le tour en deux minutes, et la toute petite plage, abritée par un banc de corail, descend en pente douce. Ils y ont pied sur des dizaines de mètres, et peuvent se baigner en toute tranquillité au milieu des poissons. Les plus grands choisiront, soit de lézarder au soleil, soit de plonger au-delà de la barrière de corail pour admirer les poissons.

 

Le soir, nous mouillons à Petit-Saint-Vincent, PSV pour les intimes, à une demi-heure de Morpion. PSV est une île tranquille, avec un joli mouillage bien abrité. L’île n’est pas habitée. Seul un hôtel catégorie grand luxe, le PSV Resort, occupe les lieux. Nous conseillons cette adresse pour tous les amoureux qui désirent passer une semaine loin de tout. Le cadre est idyllique. Le bar et le restaurant sont excellents. Nous y croiserons des habitués, qui viennent chaque année passer une semaine se ressourcer dans ce petit coin de paradis privilégié.

 

Le lendemain, nous ferons la connaissance de Faustine et Loïc, sur Kosmic. Nous les avons loupés à Dakar, avant leur départ pour le Cap-Vert. Ils avaient alors à leur bord, Gaëtan, un de nos amis qui les accompagnait pour la transat.

 

Ce soir, nous avons décidé de confier les enfants aux plus grands, et organisons une soirée pâtes & ciné sur le bateau de Bruno et Pascale. Quant aux quatre parents, nous prenons la tangente, direction le PSV pour une soirée entre amis….sans les enfants…Yes !!!!

Le « dress code » est précis à PSV Resort. Nous sommes priés d’être correctement habillés pour le restaurant : Pantalon et chemise à col pour les hommes…Rien n’est précisé pour les femmes. Sûrement jugent-ils que ce n’est pas nécessaire. Nous mettons nos « beaux habits » et partons pour notre soirée. Nous passerons un excellent moment en compagnie de Bruno et Pascale : Ti-Punch, Pinacolada, cuisine excellente, bon vin, bons amis…Bref un sans faute !!!

 

Les jours passent, et le retour de Bruno et sa famille se précise. Nous devons commencer à revenir sur nos pas.

 

Nous passerons par les célèbres Tobago Cays. Une vraie carte postale qui attire toujours plus de monde. Depuis deux ans, les Cays sont devenues réserve naturelle, avec des zones de mouillage pour les bateaux, des zones réservées à la faune et la flore…et donc interdites aux bateaux. Nous avons connu cet endroit vierge de toute organisation, encore peu connu et donc peu couru. Mais bien des choses ont changés ici et nous sommes un peu inquiets de le retrouver. C’est finalement bien fait, dans le seul but de respecter la faune et la flore du site. Certains esprits chagrins regretteront peut être le temps où tout était permis mais nous trouvons que c’est une sage précaution afin de préserver cet endroit magnifique.

Nous prenons deux bouées côte à côte avec le bateau de Bruno et Pascale. Les couleurs sont toujours aussi magnifiques, les fonds transparents. Nous avons l’impression de toucher les patates de corail qui sont pourtant cinq mètres en dessous de nous.

 

Nous débarquons en annexe sur la petite île Baradal. Les enfants jouent sur la plage. J’emmène Juliette et Colin voir les tortues que nous avons croisées en nous dirigeant vers l’île. Elles sont toujours là, et broutent tranquillement les petites algues vertes qui poussent sur le fond. Les tortues se laissent approcher – pas trop près tout de même – Les enfants sont ravis. Le spectacle de ces tortues nageant dans l’eau est majestueux. Leurs mouvements sont lents, amples, gracieux. Régulièrement elles remontent à la surface pour respirer puis replongent vers le fond. Nous avons l’impression qu’elles volent dans l’eau.

 

Le lendemain, nous prenons nos équipements de plongée, et tel James Bond et ses girls, je pars avec Juliette et Jeanne explorer la barrière de corail. Nous passons prendre les garçons sur le bateau de Bruno et Pascale. Ils sont impressionnés par notre équipement. Je vois, du coin de l’œil, les filles bomber la poitrine, fières de leurs tenues.

Nous filons vers la barrière de corail en annexe. Une fois sur place, nous ajustons nos équipements, et partons à la découverte des fonds marins. Le courant est fort, obligeant Jeanne à s’agripper à mes épaules. Nous traçons notre chemin entre les patates de corail. Les poissons sont superbes, de toutes les couleurs. Nous verrons des poissons perroquets, des chirurgiens, un mérou tacheté. Jeanne verra même une murène tachetée. Nous nageons tranquillement quand Juliette me tire le bras. Elle m’a l’air bien agitée !!! Je ne comprends pas ce qu’il me dit. En sortant la tête de l’eau, je l’entends dire…un requin !!! un requin !!!l là !!! Le temps de nous remettre la tête sous l’eau, il est parti. Nous n’en menons pas large, peu habitués à ces rencontres. Jeanne sort la tête de l’eau à son tour pour annoncer clairement la couleur : « je veux rentrer à la maison !!! »…Adieu Teoula, retour direct à la case départ…à la maison !!! rien que cela !!!! je me rends compte qu’il est inutile de continuer pour aujourd’hui…le moral des troupes a pris un sérieux coup. Nous reprenons notre exploration, mais le cœur n’y est plus, et les filles tirent sérieusement sur la gauche, en direction de l’annexe. C’est bon…j’ai compris…fini pour aujourd’hui. Allons reprendre des forces devant un bon goûter sur le bateau !!!!

 

Demain, c’est le dernier jour avec Bruno et Pascale. Nous retournons tous à Canouan, les accompagner à la base de Moorings où ils rendent leur bateau. Ces dix jours passés en leur compagnie ont été très agréables pour tous, autant pour les enfants qui ont joué avec Paul et Manon, que pour nous. 

 

Après leur départ, nous resterons à Canouan quelques jours sans bouger. Ces vacances nous obligent à rattraper maintenant notre retard…double dose de CNED pour tout le monde…Au boulot…

Après deux jours de ce régime, nous débarquons pour visiter Canouan, à la recherche du « CBH » - le Canouan Beach Hotel. D’autres bateaux nous ont donné cette adresse, louant le goût de leurs sandwiches et de la baguette faite maison. Nous partons à pied, direction Glossy Bay où se cache le Canouan Beach Hotel.

Après une heure de marche, nous arrivons dans un endroit, type club des années 70. On dirait le lieu du tournage « des bronzés ». Mais, il semble tourner au ralenti…Nous sommes les seuls clients. Est-ce encore ouvert ? Oui…Il est même tenu par un  couple français fort sympathique avec qui nous discuterons longtemps. Ils tiennent le restaurant mais l’hôtel ne fonctionne plus. Il a été transformé en appartements, tous loués au personnel pléthorique du Raffle’s, l’hôtel haut de gamme qui s’est récemment installé sur l’île. Au cours de la discussion, nous apprendrons que l’ensemble sera détruit d’ici deux ans pour être remplacé par une marina…beurk !!! D’autant plus que nous retombons sur des histoires d’italiens, de gros sous et de familles siciliennes. A priori toute l’île de Canouan est passée –officieusement - sous pavillon spaghetti. Idem pour une partie de Mayreau…Toutes ces histoires sentent la blanchisserie à plein nez…mais nous n’en saurons pas plus.

 

Pour le moment, la cuisine est tenue par ce couple fort sympathique. Le mari – instructeur de plongée de formation – s’est mis à la cuisine par la force des choses. Il s’y est mis et bien mis. La cuisine est excellente. Quant au pain – raison initiale de notre promenade – il est…à se damner !!! Jamais je n’ai mangé de baguette aussi bonne !!! 22/20 au Gault-Millau de la boulange. Trois épis dans le guide !!! Elle mérite à elle seule le déplacement. Le soir, nous repartirons avec deux baguettes sous le bras…

 

 

Cette nuit au mouillage sera…merdique. Des bourrasques de vent, accélérées par le relief, descendent en trombe des collines, en tournoyant. Les bateaux tournent dans tous les sens. Certains sont sur des bouées, d’autres sur leurs ancres…trop courtes, et se mettent à déraper. Pas de soucis pour nous. Notre fidèle ancre (Spade pour ceux qui connaissent) est collée au fond, comme d’habitude. Prudent, nous avons aussi mouillé plus long que certains de nos voisins. Mais un de nos voisins immédiats est sur une bouée, et ses mouvements sont différents des nôtres. Quelques grains s’en mêlent. Il pleut des cordes. Je passe ma veste de quart pour veiller dehors. Sur les autres bateaux, c’est la même ambiance : veille humide, torche et veste de quart. Depuis deux heures, notre voisin, un catamaran Moorings – bien sûr sans personne à bord - nous tourne autour. Tout à coup, il s’approche, comme aimanté par notre bateau. Je mets les moteurs en marche et nous nous dégageons de justesse. On a eu chaud !!! Pour changer la donne, je décide de raccourcir notre mouillage et nous éloigner du bateau fantôme. Ce sera une bonne idée, et après une heure je pourrais regagner le carré…enfin au sec…Je file me coucher.

Le lendemain matin, un rapide coup d’œil nous confirme que certains bateaux ont changé de place, en re-mouillant plus loin. Sur notre gauche, un bateau fait triste mine. Son mat est tombé pendant la nuit, sous l’effet des rafales tournoyantes !!! Bigre !!!

 

Ce matin, CNED – encore, dirons certains, comme tous les matins répondrons-nous –Cet après-midi, nous avons rendez-vous sur la plage avec Starblazer, pour un barbecue à 17 heures !!! Ils sont bizarres, ces Anglais…mais au demeurant très sympathiques. Nous les rejoignons avec notre goûter, pendant qu’ils mangent leur poulet grillé. Les enfants feront la connaissance de Clemence (7 ans) et Josephine (9 ans). Nous ferons la connaissance des parents et passerons une bonne fin d’après-midi en leur compagnie. Nous devrions nous revoir plus loin dans les grenadines. Demain, nous quittons Canouan et ce mouillage merdique pour descendre vers Carriacou et Grenade.

 

Premier arrêt sur Mayreau, à Saline Bay, au pied du petit village que nous avions découvert il y a deux semaines. Après une matinée CNED, nous retournons chez Dennis profiter du restaurant et de la piscine. Nous recroisons Faustine et Loïc qui pensaient que nous avions loué une villa…Tiens, pourquoi pas. Il faudra y penser !!! Ils partent déplacer leur bateau pour venir nous rejoindre au mouillage de Saline Bay.

En rentrant sur notre bateau, nous apercevons un batocopain, Mahi-Mahi que nous avions rencontré à la Barbade. Nous invitons tout le monde à dîner le soir même sur notre bateau. Ce sera une soirée pâtes et dessins animés pour les enfants pendant que les parents sirotent leurs Ti-punch dans le cockpit.

 

Le lendemain, nous partons pour Union, dernière île des Grenadines de Saint-Vincent. Le port d’Union est en fait en vaste mouillage naturel protégé par un récif de corail en forme de fer à cheval. C’est à la fois un port, avec quelques pontons et la ville de Clifton au fond, et un vaste mouillage qui sert aussi d’avant-port. Bref, c’est un doux mélange de mouillage sauvage et de bouées de mouillage, plus ou moins organisé. Nous faisons le tour des lieux, puis nous nous écartons un peu, pour mouiller derrière la barrière de corail, face à la mer, par deux mètres de fond. Nous sommes tranquillement installés, à un jet de pierre du Yacht Club et du centre ville.

 

Nous allons rendre visite aux requins du Yacht club. Ce sont des requins nourrices, paisibles et inoffensifs…mais ce sont tout de même des requins, et les enfants s’amusent à se faire peur.

 

Puis nous nous promenons dans le centre de Clifton à la recherche de quelques fruits et légumes. Nous allons voir nos petites mamas dans le marché aux légumes, un peu plus loin dans le village. Elles sont nettement plus sympas que celles installées sur la place principale, qui nous font la tête dès qu’elles comprennent que nous ne nous arrêterons pas chez elles !!! Au fil de notre ballade, nous entrons dans une petite échoppe au doux nom de « Captain gourmet ». Tout un programme…et effectivement, nous trouvons que de bonnes choses difficiles à trouver : du jambon blanc, de la mozzarella, des petites pâtisseries, du bon vin, du camembert et toutes sortes de bons fromages…vous l’aurez compris, le magasin est tenu par une française qui s’approvisionne en Martinique. Finalement, nous remplirons un gros sac de bonnes choses. Cerise sur le gâteau : elle a ouvert un restaurant qui jouxte son magasin. Coup double…nous nous arrêtons pour manger de délicieuses salades et d’excellentes pizzas. Et en plus…Il y a des expressos !!! Génial !!! France est aux anges !!! Enfin du VRAI café, pas cet ignoble jus de chaussette que l’on nous sert depuis la Barbade.

 

Puis nous retournons vers Teoula. Demain nous quittons les Grenadines de Saint-Vincent pour les Grenadines de Grenade, destination Carriacou.

Photos : Les Grenadines

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  Steel-band endiablé à Bequia

  Inoffensif...mais qui s'y risquerait ???

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