Carthagène

Nous entrons dans un petit port de plaisance, en plein centre ville. Nous nous amarrons le long d’un quai, le long duquel les familles déambulent. Nous sommes l’attraction des badauds qui viennent voir Teoula de plus près, le prendre en photo. Le centre ville, tout proche, promet une visite intéressante.

Après cette nuit de galère, nous décidons de nous réconforter en ouvrant une des conserves faites par nos amis et nos proches. Nous ouvrons une blanquette de veau à la vanille faite par Isabelle…Fameuse…Les enfants prennent la suite d’eux-mêmes, et font la vaisselle pendant que nous nous écroulons pour rattraper notre nuit de sommeil.

Carthagène, ville fondée en 225 av. J.-C. par le général carthaginois Hasdrubal, Carthagène devint, sous la domination romaine, Carthago Nova. Lorsque le général romain Scipion l'Africain prit la ville, en 209 av. J.-C., c'était un port florissant qui exploitait les mines d'or et d'argent de la région. Carthagène était la ville la plus importante de la péninsule Ibérique.

Chaque année les habitants organisent de grands spectacles, fresques vivantes retraçant le mariage d’Hasdrubal, et la conquête par Scipion l’Africain. Nous arriverons malheureusement trop tard pour voir ces spectacles. Une bonne occasion de revenir.

Surplombant la ville, un château datant probablement de la période des Carthaginois, permettait de contrôler toutes les entrées et sorties de la baie.

Carthagène est aussi une base navale importante, et nous sommes aux premières loges pour voir entrer et sortir les vaisseaux de guerre à la grande joie de Colin qui voit passer des bateaux plus grands les uns que les autres, avec force canons, antennes et moteurs…que du bonheur pour notre petit bonhomme…

En nous promenant dans le centre ville en cours de rénovation, nous découvrons de belles bâtisses, un Casino surranné accueillant de vieilles espagnoles pour l’heure du gouter, une église du XIIIème siècle coincée entre deux maisons, et les vestiges de vieux remparts. Carthagène a assurément été une ville riche par la passé, passé qu’elle tente de restaurer. Mais la ville est tenue à bouts de bras par l’activité de la base navale et semble encore chercher la voie de son développement futur.

Pour autant, l’ambiance y est bon enfant, et nous aimons déambuler dans les rues, la tête en l’air, pour découvrir les belles façades des maisons de ville.

Mais il faut penser à repartir vers Gibraltar. Nous garderons un bon souvenir de cette escale imprévue.