Teoula, voyage en famille autour de l'Atlantique

Antigua, La Dominique et St Barth

07/07/2009 22:25

Les régates d’Antigua



Antigua, c’est génial. Et ça l’est encore plus lorsqu’il y a les célèbres régates d’Antigua ! Seul inconvénient : plus de place dans le port. Aucun problème, nous n’allons pas jouer les difficiles citadins, il nous suffit de mouiller ! Papa est tout excité à l’idée d’assister aux fameuses régates d’Antigua, et nous aussi ! Elles sont très réputées pour tous les voiliers qu’elles réunissent, dont certains sont les plus « beaux du monde »…Malheureusement, la régate de bateaux « classiques » est déjà passée…mais nous nous contenterons de courses plus sportives, avec les « regattas boats ».

Cela fait maintenant deux jours que nous sommes sur l’île, deux jours ponctués par les retrouvailles de Miti, famille rencontrée à Tenerife et…par les visites de l’intérieur de l’île. Pas encore de régates à l’horizon, nous partons pour une nouvelle matinée de visite. Enfin, « visite »…fruits et légumes au marché, déjeuné au « Bar Napoléon » et marche digestive dans une rue animée de St-John…


BATEAUX !


Vous connaissez tous l’incontournable « DAUPHINS ! » de Maman…Et bien, c’est le même genre mais en… « BATEAUX ! » Eh oui, dès que maman a aperçu les magnifiques voiliers des régates, filant sur l’horizon, elle s’est mise à crier…BATEAUX ! Ce qui a bien sûr fait sursauter tout le monde…Mais elle avait raison. Une vingtaine de bateaux se disputaient la première place au grès du vent. Leurs voiles magnifiques et colorées habillent le ciel d’une manière originale. Ce ne sera heureusement qu’une petite partie du spectacle…

Le lendemain, papa nous propose une « excursion » en annexe, pour voir à quoi ressemblent ces fabuleux régatiers. Nous embarquons donc dans notre annexe fond alu, et boudins jaunes, dont papa est particulièrement fier ! (Je reconnais qu’elle n’est pas mal du tout). Bref, nous galérons quand même un temps avant de nous retrouver au cœur de la régate. Les bateaux sont magnifiques, leurs voiles les transportent majestueusement vers l’arrivée… Les équipages jouent d’une façon hallucinante sur les priorités, au vent ou non, et se frôlent seulement de quelques centimètres ! Mieux vaut avoir un capitaine PARTICULIEREMENT attentif !

Nous assistons également au « second départ » de la régate. En effet, la régate est divisée en différentes classes de bateaux. Les plus gros et les plus lourds partent en premier, pour une course plus grande que les autres. Les bateaux fins et légers partent en second, pour une course adaptée à leurs compétences, et les bateaux plus petits partent en dernier, se disputant une course courte, mais décisive. Vous l’aurez compris, il est vraiment extrêmement difficile de s’y retrouver !

Lors d’un départ, tous les bateaux sont déjà sur l’eau, en train de « s’échauffer ». Un appel à la VHF est lancé pour le départ. Les voiliers se rassemblent tous le long d’une ligne. Au « coup de sifflet », ils virent tous, et gonflent leurs voiles avec une rapidité à couper le souffle. Il suffit d’un tout petit moment d’inattention pour troubler l’harmonie du départ de ces magnifiques coursiers…


La Dominique, sur les traces de Pirates des Caraïbes

 

La Dominique est une île incroyablement verte…A un tel point que le réalisateur de Pirates des Caraïbes n’a pas hésité une seconde. De part et d’autre de l’île, on peut apercevoir de temps en temps des panneaux « Keep out » et compagnie… C’est une espèce de « chasse au trésor » !

L’Indian River, ou « rivière hantée »

Une visite de l’Indian River s’impose, connue pour sa végétation fabuleuse et ses iguanes patauds. Un guide nous colle dès notre mouillage, et nous cédons : la tentation est trop forte ! Le lendemain, notre guide, Eddison, passe nous prendre de bonne heure. Heureusement, il parle français, comme de nombreux dominicains. Il nous emmène dans sa petite barque aux couleurs de France sur la petite rivière verdâtre qui tend un maigre bras vers la mer. Nous sommes tout de suite hypnotisés par ce fil d’eau, entouré d’arbres et de plantes aussi fabuleux qu’inattendus. Un band de mulets nous contourne, une oreille d’’éléphant se balance, sans compter les taons qui se régalent d’avance…La chaleur devient rapidement suffocante, malgré l’ombre des hautes feuilles de palmiers. Nous progressons petit à petit vers la « cabane », terminus du voyage. Au passage, Eddison nous montre le fameux panneau « Keep out » de Pirates des Caraïbes, utilisé pour le tournage du 2, dans l’antre de la sorcière Callisto. Les racines des ficus descendent d’une façon inquiétante vers l’eau, et l’ambiance étrange de l’endroit retrace bien le scénario du film !

Nous finirons bien heureusement cette ballade autour d’un verre d’eau fraîche et d’une petite marche dans la forêt, ponctuée par la rencontre d’un iguane curieux, à la grande surprise de Colin…


Saint-Barthélemy - Méduses !


Teoula s’approche tranquillement d’une bouée, dans la réserve marine située dans une anse jouxtant le port. Tout le bazar habituel, gaffe, bout et énergie…Ca y est, nous sommes accrochés. Une fois le déjeuner pris, tout le monde saute à l’eau.
-AÏE !
Tout le monde tourne la tête vers le cri. C’est Jeanne qui prétend s’être fait piquer…par elle ne sait quoi. Bref, nous continuons à barboter.
-MAIS AÏE !
Crie encore Jeanne. Cette fois, elle a les larmes aux yeux. C’est de la comédie, ce n’est pas possible. J’observe un groupe de carangues qui chasse juste en dessous du bateau. Je tourne la tête : une chose molle flotte paresseusement devant moi. Ce n’est pas très gros, mais ça n’a pas une bonne tête. Je remonte, et au même moment :
-OUÏE-AÏE !
Ca y-est, j’ai deviné, ce sont des méduses. Elles ne font pas très mal, mais elles sont une dizaine à nous titiller du bout de leurs filaments. Nous rentrons sans attendre. Une fois tout le monde à bord, des dizaines de petits boutons apparaissent, et nous prenons notre mal en rire en organisant un concours du « plus boutonneux » ! Jeanne a évidemment gagné !

Ce petit moment drôle, mais un peu désagréable éveillera certaines craintes chez quelques uns…


Le chant des baleines

 

Toujours au même mouillage, une journée au soleil magnifique, l’équipage saute à l’eau. Papa part explorer le bord de la falaise. J’enfile vite mes palmes et tout mon attirail, et je lance à papa :
-Attends-moi ! Je viens avec toi !
Enfin, je vais venir…Car, alors que je palmais dur pour rattraper papa, une espèce de hululement prolongé me parvint…Puis un second, plus grave, et un suivant, plus aigu et plus long…Des baleines ! Je reste pétrifiée sur place, à écouter ce chant magnifique qui parvient jusqu’à moi. Je suis tellement absorbée que je remarque à peine le gros barracuda qui tourne autour du bateau. Quelques coups de palme plus loin, je rejoins papa et lui fait part de ma découverte. Nous plongeons la tête dans l’eau. Les baleines chantonnent toujours. Que c’est beau ! Tellement beau que papa ne bouge plus…Je n’oublierais jamais ce moment !

Si vous vous demandez pourquoi nous entendions si bien ces cétacés, c’est parce que leur chant est audible à 30 km à la ronde ! La baleine mâle entame ce chant nuptial pour séduire sa compagne. Personnellement, je suis déjà séduite !

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