A la découverte de Dakar

Nous nous entassons dans un taxi jaune branlant et défoncé dont les portières arrières tiennent par miracle … Après le calme du CDV, nous découvrons une ville trépidante, bruyante, pleine de vie… De petits vendeurs profitent des nombreux embouteillages pour nous proposer toute sortes de choses : cassettes, cartes téléphones, billets de tombola, cigarettes, … Nous traversons des zones industrielles enfumées, encombrées et poussiéreuses, puis des avenues goudronnées avec de belles maisons d’esprit colonial, des centres d’affaires, pour arriver au centre névralgique de Dakar : la place de l’Indépendance d’où l’on pourra découvrir le joli marché Kermel, marché de fruits et légumes installé sous une vaste rotonde datant de la fin du 19^ème siècle ou encore le marché couvert Sandaga dont les étalages débordent dans un capharnaüm de produits et une explosion de couleurs.

Nous flânerons dans ces quartiers populaires, abritant de petites boutiques de tailleurs, de stylistes, des pâtisseries délicieuses (l’arrêt à « La Galette » est obligatoire, rien que pour se rendre compte de la gourmandise des sénégalais) avant de faire une pause à l’Institut Français afin de profiter de son joli jardin verdoyant et de son sympathique restaurant. C’est là que nous découvrirons l’atelier agréablement chaotique du célèbre peintre sous-verre Moussa Sakho ou les fresques naïves de Papisto Boy représentant des personnages célèbres tels que notre cher Général de Gaulle.

Mais, il commence à faire bien chaud et nous décidons d’aller piquer une tête dans la magnifique piscine de l’Hôtel Sofitel Teranga : superbe emplacement, en contrebas de la corniche, dans un agréable jardin tropical avec vue sur la mer et la silhouette de l’île de Gorée au loin.

Le délicieux après-midi farniente se prolonge : Colin fera des concours de plongeon avec son petit copain Luca, Juliette et Jeanne de la lecture et Frank et moi travaillerons d’arrache-pied à la mise à jour de ce site que vous avez la chance de consulter aujourd’hui. Le soleil descend doucement à l’horizon … il est l’heure d’aller voir le retour des pirogues de pêcheurs à Soumbédioune : le spectacle est inoubliable …. C’est à la lueur des lampes électriques que nous découvrons des étals gargantuesques : barracudas de 3 kg, thons, perroquets (ici, ils l’appellent lotte car le goût est assez similaire), soles, …. Nous se savons plus où donner de la tête car nous sommes les seuls toubabs (blancs) et tous veulent nous vendre quelque chose !! Nous repartirons avec 2 beaux barracudas pour notre barbecue-party de ce soir au CDV, 3 kg de filets de « lotte » et 1 thon …. Je ne vous parle pas du prix …